« Si la nature était bien faite, moi j’sais, par exemple les filles nous, on aurait les fesses devant. Ben pour pouvoir les regarder au moins une fois correctement dans notre vie dans la glace. Non, parce que ça on en peut plus, on en a marre. On sait pas comment on est, on ne sait pas. C’est pour ça qu’on est comme ça »…
Le sketch de Florence Foresti répond exactement à l’interrogation de la plupart des femmes. Les fesses, quel casse-tête !
Désignées sous le terme de derrière, croupe postérieur, séant, fiacre, arrière-train ou, plus vulgairement, de cul, boul, ou de derche. Quelles soient dodues, plates, carrées, rebondies, roses, dorées, d’ébène, déprimées ou fofolles, les fesses ont toujours fait parler d’elles. Depuis l’Antiquité même les déesses, telle que Venus, cherchent à voir leurs fesses. Les sculpteurs et les peintres n’ont cessé de les représenter sous toutes leurs coutures. On voit celles des autres mais il n’est pas évident de voir les siennes. On les imagine, on se contorsionne pour les voir, on se demande si elles sont un peu « trop comme ci » ou « pas assez comme ça ! ». Sources de complexes ou de fierté, séduisantes ou décevantes, les fesses sont mystérieuses. Elles sont la face cachée de nous-mêmes.
Les fesses attirent les hommes…
Les fesses attirent le regard des hommes mais aussi des femmes et sont associées à la sexualité et à l’intimité, à l’érotisme, à la rondeur et à la volupté. Mais elles sont aussi source d’insatisfaction car on les voudrait différentes. Aujourd’hui, toutes les fesses devraient être musclées, petites et rebondies. Mais la vue d’une peinture de Rubens montre un idéal de fesses plutôt charnu. Georges Brassens écrivit une chanson pour une femme au fessier imposant : « Vénus callipyge ». Quelles soient petites ou grandes, molles ou fermes, elles ont toujours inspiré les poètes et les artistes… Mais aussi les femmes !
Les filles sont soucieuses de cette partie dodue de l’anatomie masculine comme au Japon où les Sumos sont adorés pour leurs fesses musclées et imposantes. Mais attention. Tout doit rester suggéré afin de respecter les règles classiques de l’érotisme. Par exemple, la raie qui dépasse du caleçon, c’est impossible. Idem pour les 12 centimètres de slip qui dépassent d’un baggy – même pour nous qui aimons les fesses c’est trop.
Bien s’occuper de ses fesses
Elles sont le symbole de l’intimité et nous rappellent que l’on peut avoir envie de garder certaines choses pour soi. L’expression « occupe-toi de tes fesses » rappelle également à l’autre qu’un peu de discrétion et de respect de l’intimité est essentiel pour vivre ensemble. Précieuses, qu’elles nous plaisent ou non, elles sont utiles et si on tombe dessus on peut être contents qu’elles soient dodues pour amortir le choc !
Mais nous serons bientôt en avril, période incroyablement propice au soleil et à la ventilation des zones érogènes. Pourquoi persister à vous dissimuler ?
On tente le look fesses fermes et musclées des brésiliennes
Contrairement à la culture brésilienne, en France la raideur semble de mise car bouger son corps peut être perçu comme obscène. Au Brésil, c’est simplement culturel. La chaleur et les tenues légères permettent de danser sensuellement dans la rue. Pour atteindre cette sensualité latine on doit apprendre à se réapproprier son corps, se « lâcher », et surtout, à faire fi du jugement de l’autre. Apprendre à fermer les yeux et danser pieds nus pour mieux se concentrer sur son corps.
La salsa est un excellent exercice pour travailler une démarche féline. Cette danse codifiée a un rythme sur deux temps et des séries de trois pas très simples s’accompagnant d’un léger balancement, comme lorsqu’on marche. Ensuite, un jeté de bassin se transforme vite en ondulation suggestive.
La samba pour tout sculpter des fesses au mental
Complexe et complète, la samba obéit à une parfaite coordination. On doit assimiler en même temps les pas sur un rythme en trois temps, tout en jouant sur ce côté désarticulé au niveau des hanches et en improvisant avec le reste du corps. On s’exprime à sa manière avec un petit côté racaille (la samba vient des favelas). » Cette danse est payante pour tout le corps puisque tout le travail se fait en demi-pointes, avec de très forts appuis sur les cuisses. Elle tonifie les fessiers, apporte un effet ventre plat grâce aux ondulations du bassin. Sa rythmique très rapide équivaut à un cours de cardio.
La samba développe la féminité. Au bout de six mois, les femmes adoptent une démarche plus souple, chaloupée, un port de reine et surtout, la samba donne une vraie belle joie de vivre à la brésilienne !!!
Quelques conseils supplémentaires pour muscler cette partie charnue
La marche est un bon exercice. Pendant l’hiver, le « nordic walking » offre une marche rapide avec bâtons de ski en portant le tout nouveau caleçon aux fibres bourrées de beurre de karité, de caféine, de vitamine E et autres composants naturels libérant leurs agents antigras lors du frottement du tissu contre la peau. Pour tous, il y a les sports mange-graisse de belles fesses comme le roller ou le ski de fond, inutile de forcer, que ce soit en durée ou en intensité car plus c’est dur, moins c’est efficace. A durée égale, en marchant, on consomme 20 % de graisse de plus qu’en courant à la limite de l’essoufflement. Les contractions offrent peu d’effort et d’investissement. A chaque position assise (voiture, métro, télé, bureau, à table…), on contracte les fessiers trente secondes une fois toutes les deux minutes.
Des soins deux fois par semaine avec un bain anti-capitons : 50 grammes de vigne rouge et 100 grammes de lierre grimpant, à faire bouillir dans 3 litres d’eau, en faisant réduire d’un litre. On verse dans l’eau du bain (pas plus de 30° C) et on profite ! Choisir la bonne position debout devant la glace, de profil, on vérifie : le dos droit sans cambrure, les épaules souples (ni haussées, ni tombantes), le ventre rentré et on contracte abdos et fessiers pour remettre le corps dans la droite ligne.
On peut aussi opter pour une cure de protéines animales et végétales car les fessiers sont l’un des muscles les plus puissants du corps. Pour augmenter son capital muscle, on troque le steak-salade contre le duo saumon-lentilles ou volaille-haricots secs. On opte pour du gruyère au lieu du camembert et on choisit du pain aux céréales. Plus on a de muscle, plus on dépense de calories au repos.
Enfin, les crèmes amincissantes ont été mises au banc d’essai avec Somatoline qui est un traitement topique amincissant nuit efficace. Les mesures morphométriques et échographiques montrent une activité amincissante efficace du Traitement Amincissant Intensif Nuit après 2 semaines, et optimale après 4 semaines de traitement, avec des résultats statistiquement significatifs.
Alors à présent, occupez-vous de vos fesses !!!